Reconnue pour la qualité de ses programmes et la diversité de son offre, cette école propose de nombreuses formations pour adultes. Nous sommes allés à la rencontre de l’équipe consacrée à la formation de la maréchalerie !
CVO Brussel & la formation des pareurs et maréchaux belges de demain
L’école en est sûre, les débouchés pour les professionnels des soins des pieds ne manquent pas. Que ce soit dans les domaines des sports équestres, du loisir ou pour les particuliers qui ont leur propre cheval à la maison, les professionnels de la maréchalerie ne manqueront pas d’opportunités pour travailler à la fin de leur cursus d’après le centre de formation belge.
980 heures dédiées à l’apprentissage de la podologie équine et de la forge sont proposées par CVO Brussel. Combinant cours théoriques, ateliers pratiques et expériences en milieu professionnel.
Un apprentissage composé en 3 grands axes :
• L’apprentissage des techniques de parage
• L’apprentissage de la forge
• Le ferrage
L’ équipe pédagogique se compose de 5 maréchaux-ferrants, et l’école paris sur le soutien des nouveaux outils technologiques pour assurer la formation théorique des élèves.




Un entraînement par étape

Partant de zéro, les apprenants commencent par s’exercer sur des pièces équines anatomiques.
Ce n’est qu’une fois familiarisés avec les techniques de parage ou de ferrage qu’ils appliquent leurs connaissances sur des chevaux vivants. Cela permet d’éviter des douleurs et blessures aux animaux, souvent dues à l’inexpérience des débuts des futurs professionnels.
Une partie non négligeable de la formation est consacrée aux contenus théoriques et à l’entraînement sur des segments anatomiques de chevaux (pieds et membres).
Sur place, une dizaine de chevaux par semaine sont parés et ferrés par les élèves sous supervision.




Une fois les savoirs théoriques acquis et les premières manipulations maîtrisées, les élèves se déplacent directement dans les écuries situées aux abords de l’école pour ferrer les chevaux des environs.
Enfin, c’est en travaillant durant de nombreuses années sur le terrain, auprès de professionnels expérimentés et sur des chevaux aux conformations, problématiques, activités très différentes, que les élèves continueront à apprendre tout au long de leur carrière professionnelle.
Les outils pédagogiques en maréchalerie
Le CVO Brussel, équipé d’une salle multimédia, d’outils digitaux et du logiciel Metron-Hoof, mise sur des outils pédagogiques technologiques pour améliorer l’apprentissage théorique de ses élèves.


"Ces outils améliorent la capacité des élèves à lire les pieds des chevaux", nous partagent deux professeurs, Sammy Van Der Borght et Robin Simoens.
"En tant que professionnels, nous savons lire les pieds des chevaux. Mais ce n’est pas toujours le cas des élèves, qui, au début, n’ont, pour certains, aucune expérience en maréchalerie. Les valeurs chiffrées montrent clairement les évasements de parois, les différences d’angle entre l’externe et l’interne du pied. Il n’y a pas de débat avec les chiffres ni de subjectivité. Ils comprennent mieux et plus rapidement, jusqu’à ce que petit à petit leurs yeux soient entraînés à voir et à savoir ce qu’il faut regarder.
Les outils comme le Metron-Hoof pointent très facilement les petits détails, c’est une aide indéniable pour les étudiants non confirmés. C’est difficile pour eux, au début, de voir les choses. C’est très pédagogique et ludique d’expliquer les distorsions des parois, par exemple, ou encore d’aborder les angles palmaires négatifs."

En plus des outils technologiques disponibles, le capital humain constitue l'une des valeurs fortes de l'équipe pédagogique actuelle. Répartis en fonction des années d'apprentissage des élèves, les enseignants de l'école, également maréchaux-enseignants, collaborent pour élaborer les programmes éducatifs des étudiants, garantissant ainsi une expérience d'apprentissage cohérente et structurée.
Récemment, une nouvelle enseignante a rejoint l'équipe pédagogique du CVO Brussel au cours des 12 derniers mois. Belène Pelckmans, actuellement la seule femme de l'équipe, incarne la féminisation croissante de la maréchalerie en Belgique, un phénomène également observé en France.

Les difficultés du métier, mises en lumière par les chiffres
Un constat teinté de frustration de la part du corps enseignant. Sammy, ancien élève de CVO Brussel, enseigne maintenant depuis 9 ans au sein de l’école, en parallèle de sa propre activité en tant que maréchal-ferrant.
Parmi la quarantaine d’élèves annuels qui débutent la formation, seuls dix à quinze exerceront réellement le métier de maréchal-ferrant, d’après ce professionnel expérimenté.
Les élèves se heurtent à des réalités qu’ils n’avaient pas anticipées en début de formation : la pénibilité du travail, les aléas du travail en extérieur, les chevaux mal éduqués… Autant de facteurs qui mettent à mal la motivation des candidats.
Un apprentissage à la difficulté croissante
En plus des connaissances biomécaniques, anatomiques et des techniques de parage maîtrisées, le travail de forge tient une place importante durant ce cursus de 3 ans proposé par l’école.
Année après année, les élèves doivent parvenir à forger tout type de fer à partir d’une simple barre plate. Des fers de plus en plus techniques au fil des mois qui passent.

Selon l’année de formation, les élèves sont évalués sur leur capacité à forger des ferrures spécifiques. L’évaluation se fait précisément pour chaque fer, accompagnée d’une fiche technique :





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